상호문화주의와 프랑스의 언어정책: 현실과 원칙의 갈등L’interculturalisme et la politique linguistique en France : conflit entre la réalité et le principe
- Other Titles
- L’interculturalisme et la politique linguistique en France : conflit entre la réalité et le principe
- Authors
- 전지혜
- Issue Date
- Feb-2018
- Publisher
- 프랑스학회
- Keywords
- 상호문화주의; 언어정책; 다중언어사용; 지역어; 이민자 언어; interculturalisme; politique linguistique; plurilinguisme; langues régionales; langues des migrants
- Citation
- 프랑스학연구, no.83, pp 63 - 89
- Pages
- 27
- Journal Title
- 프랑스학연구
- Number
- 83
- Start Page
- 63
- End Page
- 89
- URI
- https://scholarworks.sookmyung.ac.kr/handle/2020.sw.sookmyung/4694
- DOI
- 10.18812/refc.2018.83.63
- ISSN
- 1226-5128
2672-006X
- Abstract
- Le dialogue interculturel, conçu comme un échange où chacun s’enrichit par la connaissance de l’autre, concerne directement le plurilinguisme. En France, les langues régionales et les langues des migrants coexistent, depuis longtemps, avec le français. Pourtant, la Constitution qui précise que “la langue de la République est le français” et l’idéologie de la République “une et indivisible” sont des obstacles majeurs pour reconnaître, d’une manière officielle, la coexistence de plusieurs langues de France. C’est la raison pour laquelle la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires n’est pas encore ratifiée, malgré plus de 20 ans d’efforts. Qui plus est, les langues des migrants ne sont pas bien reconnues au nom de l’assimilation républicaine.
Pour envisager une direction convenable à cette réalité, nous avons examiné les politiques linguistiques actuelles de deux organisations. D’une part, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France intègre la politique du plurilinguisme, plus activement depuis 2013, dans les sections de la culture, des médias, et de l’éducation. Mais cela s’effectue dans le maintien de l’idéologie républicaine, ce qui est contradictoire comme direction. La pratique culturelle des individus en langues régionales continue à travers la musique, la littérature, les médias etc., tandis que la méthodologie de l’éducation comme immersion linguistique n’a pas été réussie à cause du principe de la loi, notamment de la loi de Toubon. De plus, le Ministère de l’Education n’a pas eu la volonté de continuer le programme d’Enseignement des langues et des cultures d’origine sous prétexte du nombre trop faible d’apprenants. D’autre part, l’Agence de la langue française pour la cohésion sociale, créée le 1er janvier 2017, juste après l’attentat de novembre 2015, poursuit le vivre-ensemble avec les migrants à travers la politique du “français pour tous”. Pourtant, l’intégration sociale par la langue française implique la politique d’assimilation, ce qui signifie que les langues des migrants sont devenues secondaires.
Ainsi, les tentatives administratives pour le plurilinguisme et l’interaction des cultures n’ont pas rencontré de succès, principalement en raison du principe de la loi et des préjugés envers les cultures des migrants. Mais c’est seulement récemment que l’administration a commencé à se montrer active et que le discours du plurilinguisme a commencé à se répandre en France, et on sait que le changement n’est pas immédiat. Par conséquent, afin d’incarner la politique du plurilinguisme et de réaliser le dialogue interculturel, l’idée de la République “une et indivisible” et la protection de la langue française devraient être reconsidérées, en acceptant que les cultures ne sont plus immuables, mais dynamiques et interactives.
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