프랑스문화정책 50년 : 문화 민주화를 중심으로50 ans de la politique culturelle de la France : autour de la démocratisation culturelle
- Other Titles
- 50 ans de la politique culturelle de la France : autour de la démocratisation culturelle
- Authors
- 문시연
- Issue Date
- Nov-2009
- Publisher
- 프랑스문화예술학회
- Keywords
- la politique culturelle française; la démocratisation culturelle; le développement culturel; la démocratie culturelle; l'éducation artistique et culturelle; 프랑스 문화정책; 문화 민주화; 문화 개발; 문화 민주주의; 문화; 예술교육
- Citation
- 프랑스문화예술연구, v.30, pp 283 - 306
- Pages
- 24
- Journal Title
- 프랑스문화예술연구
- Volume
- 30
- Start Page
- 283
- End Page
- 306
- URI
- https://scholarworks.sookmyung.ac.kr/handle/2020.sw.sookmyung/7487
- DOI
- 10.21651/cfaf.2009.30..283
- ISSN
- 1229-5574
- Abstract
- Depuis la création du Ministère de la Culture et de la Communication
en 1959, les politiques culturelles se sont développées à partir
d'un objectif de démocratisation culturelle. Envisagée par le biais de
la diffusion des oeuvres artistiques, la démocratisation était conçue
comme une extension vers des publics éloignés des sources culturelles
pour des raisons physiques, psychologiques ou sociologiques. Alors
comment donner accès à la culture au plus grand nombre? Le temps,
la gratuité et la médiation suffisent-ils pour attirer le public? Malgré
son impact positif sur le plan géographique et institutionnel, l'accroissement
de l'offre culturelle s'est avéré avoir un effet contraire à ce que
l’on en attendait: l'augmentation de la consommation de ceux qui
avaient déjà accès à la culture. Les faibles résultats des politiques de
démocratisation culturelle, considérés comme un échec total par
beaucoup, ont remis en question l'efficacité générale de ces actions.
Si l'effort de démocratisation a échoué, parmi foule de raisons, c'est
parce que l'on a négligé l'éducation artistique en restant enfermé
dans une vision étroite et élitaire de l'art; que l'on est plus ou moins
fatigué des institutions culturelles vieillottes qui oublient les conditions
sociales de réception de l'art; et que le ministère de la culture et de
la communication n'a pas su « communiquer » avec la télévision,
étant donné que les Français passent plus de 3 heures par jour
devant l'écran. D'où la nécessité d'ajouter une véritable politique de
démocratie culturelle, mouvement du bas vers le haut, à la politique
de démocratisation culturelle, mouvement du haut vers le bas. Il est,
certes, louable de reconnaître la diversité culturelle portée par chaque
citoyen, de le faire participer aux activités culturelles, de réhabiliter
les cultures minoritaires, de soutenir les activités telles que les métiers
de l'art, les arts de la rue, etc., et, en somme, de faire « bouger »
l'ordre social immuable des pratiques culturelles. Néanmoins, la
démocratie culturelle peut favoriser l'amateurisme au lieu de l'exigence
artistique, des pratiques au lieu de la création en confondant l'art avec
la satisfaction multiforme de chacun, et, surtout, en restant dans le
social au lieu de garder l'âme artistique. Encore une nouvelle
impasse!
Aujourd'hui, le cycle Malraux-Lang touche à sa fin. La culture a
besoin d'une politique publique en faveur de la transmission du
patrimoine culturel et de la création contemporaine. Mais cette fois, il
conviendra de veiller à ce que les aides publiques à la création
favorisent une offre répondant aux attentes du public et aux
changements de société en évitant le populisme et le commercialisme;
assurer des politiques d'éducation artistique et culturelle à l'école et
développer des activités de formation continue à l’attention du public
tout au long de la vie; et apprendre à gérer les formes émergentes.
Ainsi, en conclusion, il vaudrait mieux faire converger les deux
démarches complémentaires, démocratie culturelle et démocratisation
culturelle.
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