세규르 백작부인의 『소피의 불행』에 나타난 가정교육의 의미

Abstract

Dans l’histoire de la littérature, les livres pour enfants sont très récents. Le but de ce genre est surtout d’instruire et d’éduquer les enfants avec des histoires spécifiques pour leur permettre de s’adapter à la vie réelle et sociale, pour devenir en quelque sorte de bons citoyens. Pour notre étude, nous avons choisi Les Malheurs de Sophie, roman très connu, écrit en 1859 par la Comtesse de Ségur(1799－1874), publié en 1864, à l’époque du réalisme. Ce roman fait partie d’une trilogie qui comprend Les Petites filles modèles (1858) et Les vacances (1859). Ces oeuvres sont marquées par une particularité liée à l’auteur elle－même qui est à la fois russe et française. La Comtesse de Ségur tient de son origine russe un caractère rude, austère et strict. Elle est devenue française par son mariage avec un Français en France. Elle a suivi, paraît－il, la démarche de “l’honnête homme” de la haute société du 17e siècle, une démarche mondaine et hautaine. Le roman indique les buts de l’éducation de Sophie par sa mère, c’est－à－dire par l’auteur elle－même? D’abord, il s’agit de corriger les défauts qui concernent les bêtises(7 épisodes), la cruauté envers les animaux(4 épisodes), la gourmandise(4 épisodes), le mensonge et la malhonnêteté (6 épisodes). Les 22 épisodes, à l’exception du dernier, retracent la vie quotidienne. On y voit l’enfant, Sophie, désobéir à l’adulte, sa mère. Pour lui apprendre à rectifier les fautes, la Comtesse de Ségur propose trois méthodes: (1) La punition avec les reproches et parfois les réprimandes. On supprime les occupations favorites et on réprime les désirs de l’enfant: les repas, les animaux etc... (2) La récompense et l’éloge. Chaque fois que Sophie avoue une faute; sa mère lui pardonne et l’encourage; elle lui fait même des louanges. (3) La conversation réciproque. La mère explique à Sophie les causes de chaque événement, elle a recourt à la religion, plus spécifiquement au Christianisme avec les notions de souffrance, de récompense et de charité. En conclusion, nous avons relevé la valeur de ce roman qui s’appuie sur l’éducation morale de l’auteur et qui souligne l’importance de l’éducation traditionnelle et honnête pour devenir une bonne citoyenne et suivre les règles essentielles à la vie mondaine. L’auteur montre une conduite basée sur le Christianisme, dogme essentiel pour la vie morale. On lui a cependant reproché d’une part son manque d’affection maternelle, nécessaire pour comprendre la psychologie spécifique des enfants, d’autre part de trop s’appuyer sur la correction pour parvenir à une bonne éducation.