프랑수아 트뤼포의 <400번의 구타>에서 글과 이미지의 기능과 의미

Abstract

Nous avons voulu analyser dans le film de Francois Truffaut Les quatre cents coups(1959) le statut et la fonction du texte scriptural et des images qui sont avec le sonore a la source du cinema et les deux grands elements compositaires du film. Nous avons elimine de notre etude tout le scripto-visuel qui forme le paratexte du film comme le generique, les cartons, les intertitres, les sous-titres, etc. Ce choix a ete opere afin de concentrer la recherche sur ce qui nous semble contribuer pour une part essentielle au recit et a la diegese du film. C’est ainsi que nous avons divise notre etude en deux parties : le texte scriptural (les mots, les lettres, le texte litteraire tel que la poesie et le roman) et les elements visuels (photo, cinema, miroir, affiche, gribouillage,etc.). En ce qui concerne les ecrits, nous avons pu trouver qu’ils ne sont pas forcement des elements informatifs ou referentiels, mais indiquent les circonstances, le cadre des actions et fournissent des indications sur les etats d'ame des personnages. Quant aux ecrits des personnages, ils sont la plupart du temps soit montres par les mouvements de la camera, quand ils sont longs, soit transmis par des sons, quand ils sont courts. Nous avons pu observer que ces ecrits soulignent un interdit et finalement une punition. Quant aux elements visuels, ils sont cause d'une punition et declencheur d’une fuite liberatrice qui se finit tragiquement. Par exemple, a cause de la photo d'une starlette en mayot ou d’une redaction, consideree par le professeur de francais comme un plagiat du roman (La recherche de l'absolu) de Balzac, le personnage principal, Antoine, commence a subir des punitions dans la classe et finalement a rejeter l'ecole et sa famille. Si l’image a pour effet de conduire le heros a choisir la liberte, ce choix a ici pour aboutissement la prison, puisqu’il se retrouve a la fin dans une maison de redressement, un Centre pour mineurs delinquants. Face au texte scriptural representant l’interdit dans ce film de Truffaut, les images telles que les photos, les cliches cinematographiques (le cinema dans le cinema), les reflets dans un miroir sont un moteur liberateur pour l’evasion, le fantasme, etc. Elles sont aussi souvent en relation avec la feminite et l’erotisme. Mais ces images chargees de desir ne conduisent pas a sa complete realisation, le plaisir et la liberte restent un horizon d’attente. Finalement bien que les images declenchent une prise de conscience d’un manque et poussent a l’action, elles sont comme les ecrits et ne soulignent que l'interdiction et a la punition sans apporter de solution sinon sans doute celle du film lui meme : art de l’evasion, de la reflexion, de la creation, de la denonciation. Par consequent le texte scriptural et les images que nous avons examines dans cette recherche ne sont pas independants, mais etroitement lies au developpement du recit et sont bien deux elements essentiels de la composition de ce film et du cinema. Nous avons pu constater, dans de nombreux passage de ce film, et a travers cette etude confrontant scriptural et visuel, que le cas Les quatre cents coups temoigne de l'influence des ecritures litteraires, des sources litteraires sur un cineaste contemporain. Ce dernier ne se cache pas de mettre ≪en image≫ ce litteraire et de le faire circuler et fermenter son recit cinematographique.