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디드로와 색채논쟁 : 『Salon de 1767』에 나타난 Vien과 Doyen의 두 작품 비교Diderot et la querelle du coloris

Other Titles
Diderot et la querelle du coloris
Authors
김선형
Issue Date
Dec-2013
Publisher
서울대학교 불어문화권연구소
Keywords
색채 논쟁; 선; 색채; 조화; 통일성; querelle du coloris; ligne; coloris; harmonie; unité; discussion on colors; line; colors; harmony; unity
Citation
불어문화권연구, v.23, no.0, pp 5 - 34
Pages
30
Journal Title
불어문화권연구
Volume
23
Number
0
Start Page
5
End Page
34
URI
https://scholarworks.sookmyung.ac.kr/handle/2020.sw.sookmyung/52178
ISSN
1975-3284
Abstract
En 1767, le public avait pu découvrir les deux compositions, déposées pour l’Église Saint-Roch : <Saint Denis prêchant la foi en France> de Vien et <Le Miracle des Ardents> de Doyen. Les deux tableaux - qui ont le même format, sont placés côte à côte dans le Salon de 1767. Il était donc facile de les comparer. Selon Diderot, le tableau de Vien incarne la ligne classique, présentant « un dessin ferme, une composition simple et noble, des plans clairs et des masses bien disposées ». Pourtant cette toile concentrée sur la « ligne », ne possède pas un beau coloris ni un ton agréable. Mais la composition de Doyen qui a connu un grand succès au Salon, a été animée par une splendide gamme colorée. Le contraste de ces deux tableaux incite Diderot à examiner la ligne, le coloris, et l’harmonie. Afin d’analyser ce contraste, Diderot emploie la ligne serpentine (ou ondulante) dans sa critique d’art. Cette linea serpentinata – le terme italien de la ligne serpentine que Diderot connaissait déjà ces définitions par l’『Analysis of Beauty』 de Hogarth, permet à l’auteur de retirer <l’unité> parmi la grande diversité des différents éléments visibles sur la toile de Vien. Pourtant le cas est différent dans le tableau de Doyen où se trouve plus de coloris. Pour décrire le tableau de Doyen, Diderot utilise plutôt les verbes du mouvement comme ‘descendre’ et ‘aller couvrir’, au lieu de suivre simplement la ligne invisible, parce que l’emploi de ces verbes maximalise ou dramatise les effets de la scène, en stimulant l’imagination des lecteurs. Donc, Vien a su donner naissance à une unité artistique clairement organisée avec la ligne serpentine, alors que Doyen appartient au coloris. Les différents styles de ces deux tableaux rappellent la ‘querelle du coloris’ du XVIIe siècle. En dévoilant encore cette querelle entre les poussinistes (ligne) et les rubénistes (coloris) dans son 『Salon de 1767』, Diderot ne traite pas seulement l’avantage du coloris comme les rubénistes ont vaincu les poussinistes, mais aussi d’une totalité créée par la ligne. Enfin, Diderot conclue que ni Vien ni Doyen ne possède l’originalité et la maîtrise picturale de maîtres comme Poussin et Rubens, mais il souhaite que Vien et Doyen suppléent leurs lacunes picturales.
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